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Le printemps arrive et comme chaque année, l’activité dans les vignes va s’intensifier. Travail du sol, taille de la vigne, sélection des meilleurs bourgeons... Le vigneron s’affaire pour obtenir des raisins puis un vin d’une qualité irréprochable.
Au printemps, la verdure est de retour et l’herbe (bonne ou mauvaise) reprend ses droits. Le travail des sols peut alors débuter. Différentes opérations peuvent être réalisées en fonction de la variété de la vigne et des orientations écologiques du vigneron.
En hiver, de la terre a été placée entre les rangs de la vigne et sur les ceps. Ils étaient ainsi protégés du froid et du gel. On parle de « buttage ». Quand arrive le printemps, ces amas sont supprimés et la terre est répartie. C’est le débuttage ou déchaussage.
• Le désherbage chimique est principalement utilisé dans la viticulture dite « conventionnelle ». Cependant, des alternatives à l’utilisation des herbicides existent. Le désherbage chimique est notamment exclu de la viticulture bio, naturelle et biodynamique qui a recours à des pratiques plus neutres pour l’environnement.
• Le désherbage mécanique consiste à détruire les mauvaises herbes, aussi appelées « adventices », à l’aide d’outils spécifiques (bineuse, houe, lames, disques…).
• Le désherbage thermique détruit la partie aérienne des mauvaises herbes. Le viticulteur provoque un choc thermique en passant des brûleurs alimentés au propane. La plante se dessèche dans les jours qui suivent l’opération.
L’enherbement consiste à placer une couverture végétale entre les rangées de vignes.
Ces matières organiques favorisent l’activité et la vie biologiques du sol. L’herbe puise l’eau et les nutriments directement dans le sol et le fruit gagne alors en qualité.
L’entretien mécanique englobe plusieurs types de travaux : décompactage, remise à plat du sol, enfouissement d’un engrais vert, préparation de semis, etc.
La croissance de la vigne dépend de cette phase d’ébourgeonnage. L’objectif est de retirer certains bourgeons et départs de végétation inutiles. Le viticulteur enlève les rameaux qui ne poussent pas correctement et ceux qui font doublon. Ces rameaux accaparent en effet des sucres et de la sève au détriment des grappes. Ces pousses non souhaitables peuvent aussi provoquer un entassement de feuillage qui épuise de manière inutile la plante. L’équilibre entre le feuillage et les raisins de la vigne détermine la qualité de la vendange. En sélectionnant les meilleurs rameaux et les mieux positionnés, le viticulteur obtient ainsi des raisins bien mûrs et de qualité.
Le palissage se réalise généralement en avril ou mai. Le vigneron fait alors en sorte de maintenir les branches de la vigne sur une structure en fil de fer. De cette manière, la vigne est aérée et profite d’une exposition idéale. Le vigneron va en effet guider la pousse dans la bonne direction pour favoriser l’exposition des grappes au soleil.
Selon l’évolution de la vigne, le rognage se réalise généralement à la fin du printemps, après la phase de palissage. Il s’agit d’éliminer une partie des rameaux poussant en hauteur et sur les côtés. L’objectif est multiple : apporter moins d’ombre aux autres ceps de vigne, limiter l’exposition aux maladies, donner plus de vigueur aux rameaux principaux.
L’effeuillage consiste à retirer les feuilles situées à proximité des grappes. Le vigneron privilégie l’ensoleillement et l’aération des raisins pour une meilleure maturation. Il limite également la prolifération de pourriture grise, champignon se développant sur les feuilles de vigne.
Au printemps, le vigneron peut avoir recours à différentes phases de traitement sur sa vigne. Tout dépend du mode d’agriculture choisi : agriculture conventionnelle, agriculture raisonnée, production intégrée, agriculture biologique, culture biodynamique ou naturelle. Le choix des produits de traitement contre les maladies et les ravageurs peut également être lié au terroir et au cahier des charges d’une éventuelle appellation.
Au printemps, les conditions climatiques sont souvent capricieuses. Le vigneron porte donc une attention toute particulière à la météo. En effet, un gel tardif ou des orages de grêle peuvent causer des dégâts irréversibles sur le vignoble.
En viticulture biologique, le viticulteur s’engage à restreindre significativement les produits phytosanitaires et les traitements chimiques. Si des parasites attaquent la vigne, une intervention peut avoir lieu, mais dans le respect de l’environnement. Contre les maladies comme le mildiou ou l’oïdium, on peut par exemple utiliser des traitements à base de soufre ou de cuivre.
La viticulture biodynamique se rapproche de l’agriculture biologique en intégrant encore plus de méthodes naturelles. Les produits de synthèse sont remplacés par des préparations thérapeutiques à base d’achillée, de millefeuille, de camomille, d’ortie ou encore de « bouse de corne ». Pour effectuer la taille et les autres travaux de la vigne, le vigneron prend notamment en compte les rythmes lunaires et planétaires.
La viticulture naturelle interdit l’utilisation d’engrais, de produits phytosanitaires de synthèse et de produits chimiques. Les vignes sont traitées uniquement avec des produits d’origine naturelle et le travail des sols est entièrement réalisé à la main.
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