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Aujourd’hui, de nombreux viticulteurs décident de développer d’autres types de cultures au milieu de leurs vignes. Cette façon de cultiver la terre, appelée polyculture ou pluriculture, inclut notamment l’élevage et l’agriculture. En viticulture, la polyculture reste principalement développée dans le cadre de la production de vins bio, biodynamiques et naturels.
La polyculture consiste à travailler plusieurs cultures regroupées sur une seule parcelle. C’est ainsi que vous pouvez croiser céréales, vignes, vergers, maraîchage et même animaux d’élevage dans une même zone agricole.
La polyculture répond aux exigences d’une agriculture bio et durable. L’alliance des différentes activités permet notamment :
La polyculture répond à la philosophie des vignerons engagés dans la production de vins bio, biodynamiques et naturels. Elle se révèle en effet être une méthode plus écologique pour les sols que la monoculture tout en garantissant la production de raisin 100 % bio…
La polyculture se traduit entre autres par la plantation d’arbres fruitiers, d’arbustes, de haies ou d’arbres truffiers au milieu des vignes. Sur une parcelle, les pieds de vigne peuvent ainsi cohabiter avec des cerisiers, fraisiers, pommiers, framboisiers, abricotiers, etc. Les céréales trouvent également leur place entre les rangs de vignes. Les vignerons protègent ainsi leurs vignes des produits chimiques utilisés par l’agriculture conventionnelle dans les champs alentour. La polyculture sert alors de « cordon de sécurité » pour réduire les risques de contamination. Cette barrière naturelle permet également de limiter la progression de parasites et de maladies comme le mildiou ou l’oïdium.
La viticulture peut également s’associer à l’élevage d’animaux comme les vaches, les moutons, les volailles ou encore les cochons. Certains vignerons utilisent des moutons pour entretenir leurs vignes (désherbage, broutage de feuilles, etc.). Cochons, vaches, poules et oies viennent quant à eux s’affairer au travail de la terre et à l’aération des sols. Les viticulteurs peuvent ainsi économiser du temps et de l’énergie dans l’exploitation de leurs vignobles, en limitant par exemple le labourage manuel. L’implantation de ruches ou d’hôtels à insectes permet également d’améliorer la pollinisation et de limiter l’emploi de pesticides en laissant faire la nature.
Outre l’avantage du maintien de la biodiversité, cette diversification peut apporter aux vignerons des sources de revenus supplémentaires. Ils peuvent en effet vendre les récoltes obtenues par la plantation d’arbres fruitiers ou de céréales. De plus, proposer une offre variée (vins, fruits, céréales, légumes, miel, etc.) permet d’attirer une clientèle de proximité plus large. La polyculture peut également être un axe de communication intéressant. Grâce à une prise de conscience collective, ce type d’initiatives écologiques ont le vent en poupe et la clientèle se développe de jour en jour.
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