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L’arrivée des beaux jours, les apéritifs en terrasse, le barbecue du dimanche midi : le vin rosé est une véritable institution française. Mais avec les faibles récoltes de 2017, certains envisagent une possible pénurie pour cet été. Essayez d’imaginer un été sans rosé !
Depuis quelques jours, une rumeur envahit le web… Selon le journal Les Echos, la France pourrait subir une pénurie de vin rosé cet été. Comment expliquer ce phénomène ? Tout simplement, car les viticulteurs ont dû faire face à de faibles récoltes sur le millésime 2017, alors que la consommation de rosé est en constante augmentation. Notons un chiffre significatif : ces quinze dernières années, la consommation de rosé a augmenté de 31 % ! Il faut savoir qu’en France, nous consommons en moyenne 20 bouteilles de vin rosé par personne et par an.
En Provence, 2e région française productrice de vin rosé après le Languedoc, les volumes de la récolte 2017 ont subi une baisse de 12 %, soit l’équivalent d’environ 20 millions de bouteilles en moins.
Les vins rosés rencontrent également un franc succès à l’étranger. La France étant le premier producteur et exportateur mondial de rosé, Allemands, Anglais et même les Américains pourraient aussi être touchés par cette éventuelle pénurie.
Profitons-en pour faire un petit zoom sur le vin rosé. Contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent, la couleur de la robe de ces vins n’est pas due à un mélange de vin blanc et de vin rouge, ou de grains de raisin blanc et de raisin noir. La couleur plus ou moins foncée des différents rosés vient du mode de vinification :
• Les vins rosés de saignée : on part d’une cuve de raisins noirs destinée à produire du vin rouge. Après quelques heures de macération, on extrait une partie du jus qui va poursuivre sa fermentation dans une autre cuve. Le jus étant resté en contact seulement quelques heures avec le mout et la peau du raisin, le vin sera donc moins coloré qu’un vin rouge. Ces vins sont souvent plus tanniques et d’une couleur rose soutenue.
• Les vins rosés issus d’un pressurage direct : il s’agit d’une vinification de raisin blanc suivant le même processus que pour le raisin noir. La couleur de ces vins est donc plus pâle et ils sont plus fruités.
Les professionnels, quant à eux, prennent le sujet avec précaution : certes les récoltes ont été plus faibles l’année dernière, mais pour l’instant tous les voyants sont au vert. Pénurie ou pas, c’est peut-être pour vous l’occasion de goûter des vins rosés biologiques, différents par nature. Petit Bouchon Authentique vous propose de découvrir 2 bouteilles originales : le Bio Full rosé sans soufre du Château Grand Ferrand (AOP Bordeaux rosé 2017) et Coucher de Soleil – Le Mouton Noir du Domaine Léandre-Chevalier (Vin de France rosé 2015).
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